Par où commencer pour la création d’entreprise

  • De plus en plus d'entreprises sont créées en France, mais il y a de nombreux obstacles à surmonter.
  • Les étapes clés pour la création d'entreprise sont : développer l'idée, faire une étude de marché, établir un business plan, choisir le statut juridique et effectuer les formalités d'immatriculation.
  • Il est recommandé de bénéficier d'un accompagnement professionnel pour avoir des conseils et faciliter les démarches administratives.

De plus en plus de personnes souhaitent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Selon les chiffres de l’Insee, 591 000 entreprises ont été créées en France en 2017, soit 7 % de plus que l’année précédente. Les créations d’entreprises ont ainsi atteint leur plus haut niveau depuis 2010. Mais il faut savoir que le chemin peut être long et semé d’obstacles. Un entrepreneur doit savoir jongler entre des questions de financement, de gestion, d’ordre juridique, etc. Alors, quelles sont les étapes à suivre ? Comment maximiser ses chances de réussir son projet ? On fait un point sur la question.
Des entreprises spécialisées peuvent faciliter les procédures pour les jeunes entrepreneurs. Vous pouvez découvrir ce type de service sur https://www.statutentreprise.com.

Les étapes de la création d’entreprise

Pour que le projet prenne vie et pour ne prendre aucun risque, il va falloir passer par les étapes traditionnelles de création d’entreprise :

Développer l’idée

Il faut avant tout avoir une idée du domaine dans lequel on souhaite se lancer. Pour arriver à créer un business, le mieux est de choisir une activité que l’on maîtrise déjà. Ce n’est pas obligatoire, mais cela constitue un grand avantage. Il ne faut pas non plus hésiter à effectuer quelques tests de son produit auprès de son entourage. Les feedbacks reçus vous permettront d’en améliorer la qualité et de développer le projet au mieux.

L’étude de marché

Vous tenez déjà la bonne idée ? Il s’agit d’une étape essentielle, mais ce n’est que la première parmi une longue série. Il vous faudra notamment bien étudier le projet et réaliser une étude de marché pour s’assurer que votre idée est viable. Cette étape permet aussi au futur entrepreneur de se rendre compte des contraintes et des exigences de l’entreprenariat. En effet, la gestion d’entreprise nécessite de nombreuses compétences liées à l’activité elle-même, mais aussi celles liées à l’administration notamment. Si vous n’avez pas les qualifications, il faudra songer à recruter une équipe.
Par où commencer pour la création d’entreprise

Le business plan

Le business plan doit être parfaitement détaillé et comporter des prévisions sur la rentabilité attendue, les moyens à mettre en œuvre pour l’atteindre, les coûts de production, ou encore les sources de financement possibles. Ce dernier point est particulièrement important pour mettre l’activité en ordre de marche. Le financement peut provenir de l’Etat, de proches, ou encore d’une source personnelle, mais doit être proportionnel au projet. Le business plan doit également inclure l’endroit stratégique où le business opérera, ou encore le nombre d’employés qui devront être recrutés.

Le statut

SARL, SASU, EURL, EIRL… Comme nous allons le voir, le statut formalise le choix de votre création d’entreprise. Il faudra donc bien se pencher sur la question. Il faudra également peaufiner tous les détails : les associés, le gérant, le siège social, le montant du capital social, etc.

L’immatriculation

Ce n’est qu’après toutes ces étapes que vous pourrez procéder à l’immatriculation et à toutes les formalités obligatoires. Il faudra notamment passer au greffe pour déposer les statuts, régler les frais de gestion du dossier, puis enregistrer au service des impôts la création de la structure, et faire paraître au Journal Officiel l’annonce de cette création.

Quel statut juridique choisir ?

Le choix du statut juridique est délicat. Pour savoir lequel choisir, il faut avant tout comprendre les particularités de chacun. L’entrepreneur devra alors opter pour celui qui correspond le mieux à son projet.

L’entreprise individuelle

Si vous n’envisagez pas de structure importante et si l’ activité n’inclut qu’une seule personne, l’entreprise individuelle est le choix le plus adapté pour des procédures simplifiées. Mais là encore, il vous faudra choisir entre une auto-entreprise ou une EIRL. Pour l’auto-entreprise, votre patrimoine sera lié à celui de votre activité et les bénéfices sont imposés au régime de l’impôt sur le revenu. Pour l’EIRL, le patrimoine de l’entrepreneur est bien distinct de celui de son entreprise et il peut choisir le régime de l’impôt sur les sociétés.

Les sociétés commerciales

Les sociétés commerciales sont des personnes morales pouvant être constituées d’une ou de plusieurs personnes.

  • La SARL, ou Société à Responsabilité Limitée, est le statut juridique le plus courant. Dans ce cas, la responsabilité des associés se limite à leurs apports au capital social. Cet apport peut se faire en numéraire, c’est-à-dire avec un montant en euros versé au capital sur le compte de l’entreprise. Mais cela peut aussi être réalisé en nature avec un bien apporté au capital (montant évalué par un commissaire aux comptes) ou en industrie (Le savoir-faire de l’associé est estimé et introduit au capital)
  • Si la SARL n’est composée que d’une seule personne, dans ce cas on parle d’EURL (une Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée). Comme pour l’EIRL, l’entrepreneur peut choisir entre le régime d’imposition sur les sociétés ou le régime de l’impôt sur le revenu de l’associé unique
  • Dans le cas d’une SA, ou Société Anonyme, on parle d’actions et non de parts sociales. Les actionnaires peuvent intégrer et quitter la structure plus facilement, en fonction des modalités mentionnées dans le statut de l’entreprise
  • La Société par Actions Simplifiée, ou SAS, est une version plus souple de la SA. Il est alors possible de paramétrer les droits de vote en fonction des actions, ou encore les classes d’action dans les statuts de l’entreprise
  • Enfin, dans le cas de la SASU, c’est une seule personne qui actionnaire. Le statut juridique de la SAS peut se transformer en SASU, et inversement, en modifiant les statuts. Encore une fois, vous pourrez opter pour le régime fiscal d’imposition sur le revenu de l’associé unique, c’est à dire confondre le patrimoine de la société et le patrimoine de l’associé

Pourquoi bénéficier d’un accompagnement ?

La création d’entreprise ne s’improvise pas et un manque de conseils et d’accompagnement peuvent constituer de réels freins. Pour autant, peu d’entrepreneurs qui franchissent le cap choisissent de se faire accompagner dans les différentes étapes de leur projet. Faire appel à un réseau d’accompagnement permet pourtant de bénéficier de nombreux avantages. Vous pourrez ainsi obtenir des réponses à vos questions sur l’état du marché, sur votre projet en lui-même, les formes juridiques, la fiscalité…
Pour la création de statut d’entreprise notamment, certaines enseignes spécialisées peuvent se charger de tout à votre place. Sur Statutentreprise.com, il vous faudra tout simplement remplir un formulaire en ligne et la société se charge d’établir tous vos documents personnalisés. La plateforme s’occupe également de la publication au Journal Officiel et de vous fournir une attestation. Une fois les statuts et les documents administratifs établis, votre dossier de création d’entreprise est prêt. Vous n’aurez alors plus qu’à les imprimer et à les signer.
L’accompagnement d’un avocat est également recommandé pour que la structure mise en place réponde parfaitement aux normes en vigueur et pour éviter les problèmes futurs.

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